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  • Avant que le ciel nous tombe sur la tête

    Une fatalité pèse sur les bonnes résolutions - on les prend toujours trop tard.

    Oscar Wilde (Le portrait de Dorian Gray)

     

    C'est pas faux. Et il y la deuxième fatalité : aussi tard qu'il soit, les bonnes résolutions on ne les tient pas. En réalité plus une résolution est bonne, moins on la tient.

    Tout se passe comme si elle était intenable à la mesure de sa justesse, de sa validité.

    Ainsi des excellentes résolutions prises au moment de la crise bancaire des subprimes. C'est loin je sais, au rythme où vont les malheurs du monde.

    Mais souvenez-vous : juré craché par terre qu'on allait mettre de l'ordre dans le système. Séparer les activités de prêt destinées à l'économie réelle (enfin, plus ou moins) et les activités de spéculation pure et dure (pour pure désolée j'y peux rien c'est l'expression). En finir avec les magouilles diaboliques des paradis fiscaux.

    Dieu me rembourse, ont-elles été tenues ? Je parle des résolutions. Mais ça marche aussi pour les banques, en fait.

    Et que dire de la louable décision de réduire la part du nucléaire dans notre mixte énergétique (sic). J'adore trop cette phrase. C'est fou comme la langue des décideurs est parlante parfois. Réduire la part, le mixte : ça vous sent pas sa tambouille d'arrière-cuisine douteuse ?

    Le moins qu'on puisse dire c'est que la réaction en chaîne des décisions a comme du mou. Les vieux machins pourris sont toujours là un peu partout, on en est encore à se demander quand on va se mettre à les démanteler, qui va payer. Je soupçonne même qu'on en soit encore à « euh en fait comment on va faire ? »

    Mais OK je suis particulièrement pessimiste. Pourquoi se prendre la tête, y a bien un moment où ça pétera tout seul.

    Tout ceci pour dire qu'en revanche aucune fatalité ne pèse sur les mauvaises irrésolutions. L'énergie négative est bien la seule qui soit véritablement durable, renouvelable, toujours prête à renaître, telle un super phénix.

    « Ach ja. Mich perso Ich associe alles ça à ein Phenomeme von nevrotische répétition. Und Sie devinieren au fond du fond y a was ? Mein Pharekonzept von Todentrieb, of course. 

    - La pulsion de mort, papa Sigmund ! Vous y allez pas un peu fort quand même ?

    - L'avenir le dira, liebe Ariane. À kondizion qu'il y en ait un, natürlich. Mich perso Ich en mettrais nicht ma main zum Feuer (Nuklearfeuer, ach ach) (Faut rigolieren ...) »