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  • La ruche et la cruche

    « Ce qui n'est pas utile à la ruche ne l'est pas non plus à l'abeille. »

    (Marc-Aurèle. Pensées pour moi-même VI,54)

     

    Soit la proposition logique « si A alors B », on peut énoncer la proposition dite contraposée « Si non B alors non A ».

    Si la première est vraie, la seconde le sera aussi.

    Soit la pensée politique dite libérale (type Adam Smith). Que dit-elle sinon « ce qui est utile à l'abeille l'est aussi à la ruche ».

    Marco en donne ici la contraposée. C'est la pensée politique dite sociale (type Rousseau).

     

    Mais alors n'est-il pas un tantinet illogique d'opposer les deux ? Et du coup question suivante : pourquoi cette opposition continue-t-elle à être le ressort essentiel du débat politique ?

    « C'est plus marrant et surtout plus facile de jouer à buzzer et s'opposer que de travailler ensemble pour résoudre les problèmes », répondraient de toute évidence les (prétendus) responsables politiques.

    Et pendant ce temps-là la ruche périclite.

     

    Quand même, cette confusion du fiel et du miel, ça pose question, non ? Est-ce par goût ? Conviction que les mouches se prennent avec du vinaigre ? Accointance avec les dealers d'insecticide ?

    À moins tout bêtement que ces gens ne soient très bêtes.

    Sauf votre respect, les animaux, abeilles mes sœurs qui pillotent de ci de là, et aussi vous, porcs-épics schopenhaueriens, araignées spinozistes ...

    - Laisse tomber : ce n'est pas ta destinée d'être un chasse-mouches. 

    - T'as raison Friedrich, mais le problème c'est que l'apiculture ça s'improvise pas.