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Yass

« Jeu de cartes d'origine hollandaise qui se joue avec 36 cartes entre 2, 3, 4 joueurs ou plus. » (dixit Petit Robert )

Le rapport avec Spinoza ? L'origine hollandaise du jeu. Ça ne vous suffit pas ? Vous trouvez que c'est un peu léger ?

 

1) Trouver un mot en Y n'est jamais de la tarte quel que soit l'abécédaire. Mais alors sur Spinoza je voudrais vous y voir. D'autant plus qu'avant, l'abécédaire vous a obligée à en passer par W et X. Deux lettres pour lesquelles, Dieu m'alphabétise, j'ai assuré grave, non ? J'ai donc droit à présent à mon quota d'àpeuprésisme.

2) À propos de tarte, le côté léger après tout n'est pas si mal venu. Vu que la plupart des choses que j'ai écrites dans cet abécédaire, sans aller jusqu'au bourratif, demandent peut être malgré tout un certain effort de mastication et de digestion. (cf Ubuesque)

 

Bien sûr, me direz-vous, je pouvais trouver l'allègement grâce à d'autres mots en Y. Donc pourquoi celui-ci précisément ? Bon je vois que lire Spinoza ou Freud stimule au mieux votre aptitude au questionnement, ce qui est l'intérêt et principal foi d'animal. Qu'à cela ne tienne, je m'en explique.

Yaourt ne m'a pas paru approprié, risquant d'induire quelque allusion plus ou moins désinvolte à la clarté conceptuelle désirée par Spinoza.

Yiddish ne convenait pas davantage, puisque Spinoza en tant que séfarade ne le parlait pas.

Yeuse fut repoussé parce qu'en Hollandie y en beaucoup moins que de tulipes et de moulins (à paroles ou pas), yéti récusé par crainte de débats oiseux sur le caractère exact de l'humanitude.

Et yuppie éliminé parce que remettre de l'ordre dans la finance mondiale est une tâche urgente s'il en est. (Si on était à P j'eusse éjecté pareillement Panama, voire Paradis, ça va de soi).

 

Bref donc restait yass. À présent qu'en dire ?

Spinoza n'y joua pas. Il préférait le whist ainsi que Colera nous l'a appris.

J'ignore absolument comment on y joue. Cependant si l'on se fie au vocable qui le désigne, sonnant comme un coup de fouet, je ne l'imagine pas faciliter l'attitude coopérative entre joueurs.

Vous me direz c'est rarement le cas dans les jeux de cartes, et les jeux en général. Et vous ajouterez peut être que l'attitude non-coopérative déborde parfois assez largement sur d'autres activités humaines que le jeu.

Voilà que finalement ce mot en Y, choisi comme ça un peu au pif dans la page de Robert, se révèle sous cet angle clairement raccord avec le mot en X qui le précède.

Nous en conclurons que le hasard n'existe pas. Et que consécutivement, Spinoza, dans son obsession de la nécessité, ne raconte pas que des billevesées (CQFD). Même si on ne peut en dire autant de sa blogueuse lectrice.

 

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