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Small il beautiful

Il n'y a pas de problèmes pratiques, il n'y a que des solutions esthétiques.

Cette phrase de Constantin Stanislavski est d'une grande pertinence dans beaucoup de situations, pas seulement au théâtre.

En l'occurrence, un parcours des psaumes pose (au moins) deux problèmes pratiques.

1) Leur nombre dissuade d'en faire une lecture exhaustive (en tous cas me dissuade) (pour la raison pratique qu'il faudrait y consacrer des années, et la raison esthétique que je me lasse au bout d'un moment) (alors j'imagine le lecteur).

2) Leur longueur est difficilement compatible avec le format blog.

Car même en renonçant à faire un sort à tout, faut ce qui faut pour éviter le trop vague et trop survolant (grave problème esthétique).

Une longueur parfois extrême. Exemple j'aurais aimé parler du beau ps 119, émouvant radotage d'un vieil amoureux de la parole biblique, qui se déroule (forcément) au fil de l'alphabet.

Mais 176 versets ! On oublie.

 

Bref, j'ai opté pour la solution esthétique qui consiste à prendre le problème à l'envers : j'ai cherché tout bêtement les psaumes les plus courts.

Voilà qui permettra, lecteur, d'alléger (geste esthétique s'il en est) ta charge de lecture (oui alléluia je te le fais pas dire).

De ces psaumes courts, nous en avons déjà rencontré un, le ps 131 (comme l'enfant sevré sur sa mère) qui compte seulement trois versets.

J'en ai trouvé trois autres aussi courts : ps 133 et 134 (3 versets) et le winner incontesté (2 versets) le ps 117.

Nous terminerons donc le parcours par ce tiercé.

Pour le lecteur enrôlé dans ce marathon de lecture, voir enfin la ligne d'arrivée : encourageant, non ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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