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Du virus (1/8) In vitro

Virus 1478 mot latin « suc, venin, poison »

 

« 1vx Substance organique (pus, etc.) susceptible de transmettre la maladie. Fig. principe moral de contagion. Il lui avait inoculé le virus redoutable de sa vertu. (Hugo) »

 

En l'absence de contexte à cette citation, va savoir de qui de quoi parle Totor. Mais bon, on peut rêver : contre le virus actuel, ce mal qui répand la terreur (faisant aux sociétés) la guerre (après Hugo pourquoi pas La Fontaine), nous disposerions d'un antivirus, le virus de la vertu.

Solidarité, sens du collectif, pragmatisme, courage, patience, intelligence, créativité … Virus redoutable qui ferait trembler les cons et les méchants.

 

« 2(v.1850-1860) Vieilli. Germe pathogène en général. Virus du paludisme. »

 

Le passage de substance organique à germe pathogène en général, que signifie-il ? Qu'un virus n'est pas à proprement parler une substance organique ? C'est vrai que germe ça fait plus sérieux (et moins beurk) que pus.

En tous cas en général fait prendre de la hauteur, ouvre sur l'abstraction, et quasiment sur le ciel des idées platoniciennes.

 

L'exemple virus du paludisme ramène à la réalité, et à l'utilisation, contre le virus nouveau venu, d'un bon vieux médicament antipaludéen.

Pourquoi pas, se dit-on, il faut faire feu de tout bois.

Faut-il pour autant s'excepter des procédures nécessaires à un authentique travail de recherche ?

 

Mais pourquoi se compliquer la vie à chercher, quand on est convaincu d'avoir trouvé ? Et que le médoc est là, tout prêt.

On se demande bien pourquoi les labos du monde entier s'escriment encore à chercher, au lieu de se mettre à faire leur version du truc miracle, hein ? Ils sont stupides faut croire. Ou maso.

 

Bref on a là un bon exemple (entre autres) in vitro (j'entends les « vitres » des différents écrans) du populisme scientifique décrit par Étienne Klein.

En ce cas d'espèce il est le fait d'un scientifique. Étonnant, non ?

C'est ce qui s'appelle scier la branche sur laquelle on est assis.

 

 

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