Demain chers lecteurs vous saurez de qui est la phrase que j'ai trouvée au hasard de ma bibliothèque et que j'ai livrée à votre méditation dans la note "voilà voilà". Le suspense est à son comble, sauf pour ceux qui sont sûrs d'avoir trouvé naturellement. Et ceux-là franchement ont toute mon admiration car pour ma part je n'aurais jamais été capable de rendre cette phrase à son auteur et de la replacer dans le livre ad hoc.
En tous cas nul doute que l'indice du Goncourt soit décisif, car les femmes prix Goncourt sont en nette minorité, il faut bien le reconnaître. L'auteur dont nous laisserons parler la phrase demain a eu quant à elle ce prix en 1984. "Enfin", avaient dit d'aucuns, qui ne comprenaient pas pourquoi ses livres n'avaient jusqu'alors pas été reconnus à hauteur de leur importance.
D'autres avaient fait remarquer qu'il ne faut pas confondre prix Goncourt avec importance majeure, ni même avec talent, ni même avec écriture tout court.
A vous d'en juger à partir du panel de livres goncourtés dont vous disposez.
Bref, je vous livre le dernier indice et non le moindre, le livre en question a été porté à l'écran par Jean-Jacques Annaud. Comme sont éliminés d'emblée La Guerre du Feu, ou encore l'Ours, dans lesquels les phrases sont faites de grognements, tout ceci devient de plus en plus transparent.
Je m'avise écrivant ces lignes qu'il eût été passionnant de trouver une phrase faite de grognements, elle eût offert tant de possibilités d'interprétation. Qui sait, le hasard nous fera peut être ce cadeau un de ces jours.
Cela dit le hasard n'a pas mal fait les choses avec cette phrase sur politique et problèmes personnels. Nos amis François ou Arnaud ou Manuel l'ont-ils assez méditée ?