Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sous la dictée la marge (2)

Sovons les fotes (Niort, 2006).

 

Autant m'agace l'injonction précédente, autant me touche cette supplique.

J'y lis le cri du cœur d'un collégien en souffrance

(mais va savoir) (aussi bien c'est un linguiste aussi)

(mais si c'en est un, il est plus conséquent que le précédent) (qui aurait écrit sauvons les fotes ou sovons les fautes).

Appel au secours ou pas, ce tag s'inscrit en faux contre l'utilisation ravageuse du mot faute.

On ne dénoncera jamais assez les dégâts causés en pédagogie par ce terme moral aux connotations culpabilisantes.

Dans l'apprentissage il n'y a pas de fautes (sauf poignarder son prof ou harceler son petit camarade et vice versa on est d'accord), il n'y a que des erreurs.

Que leur analyse rendra utiles au progrès visé.

Comment apprendre, sinon par essais et erreurs successifs ?

 

Bref révolutionnons l'ortografe ou pas, elle vivra sa vie de toutes façons.

Mais pour qu'il fasse de même, il faut gracier l'élève présumé fautif : errare humanum est.

Tiens ça me fait penser : tant qu'on y est soyons fous et Ressuscitons les langues mortes !

Fou mais fun, non ?

Ouais ! Faisons-leur du bouche à oreilles !

Et du bouche à bouche !

Ouais ! « Souffrez que pour l'amour du grec je vous embrasse » !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les commentaires sont fermés.