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Accord parfait

 Réalité.

Bon, pour ce mot, inutile que je me fatigue à recopier la définition robertique. La réalité, tout le monde connaît ... Lecteur je te vois hocher la tête. Oui : « quoique » moi aussi.

Je corrige donc ma phrase : la réalité, tout le monde en a une idée … Ah zut, ça va pas le faire non plus. Carambolage étymologique. Latin res la chose. Grec idea l'apparence (du verbe eidon voir).

En fait ce mot nous impose l'obligation de philosopher. Je sais pas comment je me débrouille … J'aurais dû en rester à ma première idée : roudoudou c'était plus facile à gérer.

Enfin bon tant pis, maintenant qu'on y est ...

« Construire l'articulation logique des propositions suivantes :

Le Réel c'est l'impossible (J. Lacan)

Par réalité et perfection j'entends la même chose (B. Spinoza)

Le principe de réalité est la continuation du principe de plaisir par d'autres moyens (S.Freud).

Vous avez 7 h. »

 

- Tu sais moi vraiment je préfère comme ça, Ariane. Quand tu ne cherches pas à racoler le lecteur (comme pour ton marasme l'autre fois). Je suis à fond pour maintenir un niveau suffisant d'exigence intellectuelle ...

- Oui je savais que ça te plairait, Blanche. Du coup je suppose que tu es prête à t'y coller, tu vas nous pondre une dissertation aux petits oignons (pas maussade du tout) avec thèse synthèse antithèse …

- Moi ?

- Qui d'autre ?

- Euh … C'est pas pour me défiler, tu me connais, Ariane, mais avant de me lancer, je voudrais être sûre qu'on a suffisamment exploré l'option roudoudou. Peut être se révélera-t-elle paradoxalement plus propice à philosopher que …

- Te fatigue pas, Blanche, tu as la flemme, y a pas de honte.

 

Blanche, faut la laisser souffler quand elle a des passages à vide. De toutes façons c'est pas le lecteur qui va venir faire une réclamation sous prétexte qu'il n'a pas eu droit à sa prise de tête coutumière

(quoi quoique ?).

 

En fait réalité, là maintenant, me fait juste penser à une interview du pianiste Piotr Anderszewski.

Longtemps (explique-t-il) je souffrais en concert de ne pas pouvoir jouer sur tel piano qui pour moi correspondait parfaitement au morceau, était seul à même de rendre le « bon » son. Et je me battais pour amener le piano que j'avais sous la main au son que j'avais dans ma tête.

Et puis un jour j'ai décidé de collaborer avec la réalité. J'ai pris le piano qui était là, comme il était. Alors j'ai joué, tout simplement.

(Le piano qui était là c'était quand même un Steinway haut de gamme, mais bon ça n'enlève rien à la sincérité de Piotr).

 

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