Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Par une inspiration subite ?

Dans les sociétés, fussent-elles issues d'un contrat social dûment estampillé rousseauiste, la proportion d'hommes justes qui n'ont point failli, et surtout dont on est sûr qu'ils ne failliront jamais, est peu élevée.

(Celle de femmes justes un peu plus) (mais non je rigole les mecs) (en fait c'est qu'elles ont souvent moins les moyens de leur injustice).

C'est pourquoi s'impose la nécessité de la loi, dont l'objet est de conserver le contrat, qui a lui-même pour but la conservation des contractants (JJ l'a dit au début).

Mais qu'est-ce donc enfin qu'une loi ? Tant qu'on se contentera de n'attacher à ce mot que des idées métaphysiques, on continuera de raisonner sans s'entendre. (II,6 De la loi)

OK, et donc ? Ta définition, JJ ?

Quand tout le peuple statue sur tout le peuple, il ne considère que lui-même, et s'il se forme alors un rapport, c'est de l'objet entier sous un point de vue à l'objet entier sous un autre point de vue, sans aucune division du tout. Alors la matière sur laquelle on statue est générale comme la volonté qui statue. C'est cet acte que j'appelle une loi.

Oui oui ... Métaphysique n'est peut être pas le mot, j'en conviens, mais de là à dire que c'est simple … Tu peux préciser ?

Quand je dis que l'objet des lois est toujours général, j'entends que la loi considère les sujets en corps et les actions comme abstraites, jamais un homme comme individu ni une action particulière (…) en un mot toute fonction qui se rapporte à un objet individuel n'appartient point à la puissance législative.

La législation consiste donc à transcrire dans le fonctionnement social la fameuse volonté générale. Les lois ne sont proprement que les conditions de l'association civile. Le Peuple (né du contrat rappelons-le) soumis aux lois en doit être l'auteur.

Oui bon du coup on tombe sur la question suivante (qui n'est pas la moindre) comment s'y prendre ?

Sera-ce d'un commun accord, par une inspiration subite ? (…)

Comment la multitude aveugle qui souvent ne sait ce qu'elle veut parce qu'elle sait rarement ce qui lui est bon, exécuterait-elle d'elle-même une entreprise aussi grande aussi difficile qu'un système de législation ? (...)

Voilà d'où naît la nécessité d'un Législateur.

 

 

 

 

 

 

Les commentaires sont fermés.