Je ne cherche pas je trouve (Picasso).
J'ai beau chercher je ne trouve rien. Bon alors essayons : Depuis que je me suis fatigué de chercher, j'ai appris à trouver (Nietzsche. Tu avais trouvé, lecteur, je suppose). C'est donc que je ne serais pas encore assez fatiguée ?
Oui mais alors mon choix de la facilité, j'en fais quoi ?
Il n'y a pas de problèmes pratiques, il n'y a que des solutions esthétiques (Stanislavski).
Pour qui sèche lamentablement devant le plus simple problème pratique, elle n'est pas triviale, la solution esthétique. Genre le robinet qui fuit : cuvette, entortillage de chiffons ? N'est pas Duchamp qui veut.
On n'entend que les questions auxquelles on est en mesure de trouver une réponse (Nietzsche).
C'est pas souvent, mais Nietzsche se goure.
Quoique je sois incapable de trouver une réponse à quoi que ce soit (vraie et concrète je veux dire, bien sûr je sais yakafaukoniser comme tout le monde), j'entends toutes les questions comme si elles m'étaient personnellement adressées, je les prends en plein cœur et en pleine tête.
Là où nous sommes, il n'y a pas de crainte urgente (Char).
Je vais demander l'asile à l'endroit dont il parle. Parce que là où je suis, je suis empoignée par un sentiment d'urgence devant la première crainte qui se pointe.
Qu'avons-nous en commun avec le bouton de rose qui tremble parce qu'une goutte de rosée lui pèse sur le corps ? (Nietzsche)
La susceptibilité au froissage ? (froissement?)
Je vous le dis : il faut encore porter du chaos en soi pour pouvoir donner naissance à une étoile qui danse (Nietzsche).
Côté chaos OK on fait ce qu'on peut. Mais pour les étoiles ? Moins clair.
La philosophie hindoue poursuit la délivrance ; la grecque, à l'exception de Pyrrhon, d'Épicure et de quelques inclassables, est décevante : elle ne cherche que la … vérité (Cioran).
Ce qui console c'est qu'elle ne l'a pas trouvée. Et, encore plus consolant, Cioran non plus.
L'idéal serait de pouvoir se répéter comme … Bach (Cioran).
Oui. Mais voilà.