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Paroles vives

Dans son Encyclopédie capricieuse du tout et du rien (cf Choisir la facilité), Charles Dantzig, s'appuyant dit-il sur la phrase de Patrick Kavanagh « Le moi n'est intéressant que comme illustration », produit son autoportrait à partir de citations. Voilà une satisfaction habile de narcissisme, par le biais d'une feinte distance. Mais je ne vais pas lui jeter la pierre, gare à l'effet boomerang.

Et après tout, n'excluons pas que cela puisse procéder d'un mouvement d'humilité, préférer donner à lire des mots de génie plutôt qu'étaler son insignifiance personnelle (c'est pour moi que je parle Charles) (pour l'humilité ou pour l'insignifiance tu dis ?)

(Eh oui l'ambiguïté du langage, hein ...)

Bref, voici "mes" phrases. En guise de petit jeu (facile) (ça reposera du bouchon), je donne séparément la liste des phrases et celle des auteurs (mais juste les prénoms) (j'ai dit facile pas enfantin). Au lecteur de rendre à chaque César ce qui lui appartient.

 

Que la mort me trouve plantant mes choux, mais nonchalant d'elle, comme de mon jardin imparfait.

Sans plus choisir entre oublier et bien apprendre.

Dans ce tiroir traînent de vieux papiers, que j'aurais jetés depuis longtemps si j'avais une corbeille à papiers.

Je te porte dans moi comme un oiseau blessé et ceux-là sans savoir nous regardent passer.

Ce n'est pas ta destinée d'être un chasse-mouches.

Depuis que je me suis fatigué de chercher j'ai appris à trouver.

Par réalité et par perfection j'entends la même chose.

Je me suis gardé léger pour que la barque enfonce moins.

J'ai embrassé l'aube d'été.

 

A attribuer à : Louis Michel Franz René Baruch Philippe Friedrich Arthur

(ça manque scandaleusement de femmes, non?)

 

 

 

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