Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Poser un lapin

Me rappelle les moments hilarants du spectacle Tsoin tsoin de Muriel Robin, où, au meilleur de son sens de l'absurde et de sa maîtrise du genre clownesque, elle illustre cette expression, ainsi que d'autres tout aussi croquignolesques.

J'en propose pour ma part quelques autres encore.

 

Avoir une araignée au plafond.

Si en plus on a le vertige, surtout ne pas chercher à l'atteindre, sous peine de se retrouver coincé sur l'échelle. Et avec un poil dans la main si l'araignée est du genre velu.

 

Ménager la chèvre et le chou ? Prendre le taureau par les cornes ?

Une alternative devant laquelle plus d'un aura donné sa langue au chat.

 

Planquer la merde au chat.

Mais à considérer l'état des trottoirs, faut croire que la merde au chien, elle, est faite pour être complaisamment étalée.

 

Faire un travail de fourmi.

Le travail de fourmi s'oppose au travail de Titan. Plus que force (ni que rage) il nécessite endurance et patience, acceptation de la répétition, courage du recommencement.

Bref, Sisyphe aurait fait une bonne fourmi.

 

Écrire en pattes de mouche.

Fréquent dans les marges d'un formulaire en cas de doute sur la case à cocher.

 

Payer en monnaie de singe.

Monnaie universelle, la plus cotée dans le monde mondialisé régi par la loi de la jungle.

 

Sauter du coq à l'âne.

Un des grands plaisirs de la conversation.

Un moyen sûr au service d'une véritable pensée. On évitera ainsi de s'arc-bouter sur son opinion en montant sur ses ergots ou ses grands chevaux.

Et puis, juché sur l'âne, on suivra son petit bonhomme de chemin.

En laissant dire sans s'émouvoir ceux qui crient haro sur le baudet.

 

 

 

 

 

Les commentaires sont fermés.