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Partager quelques secrets

« n°240 : Sur la mer.

Je ne me construirais pas de maison (et c'est même une condition de mon bonheur que de ne pas être propriétaire !). Mais si je le devais, je la construirais, tels certains Romains, jusque dans la mer, – j'aimerais partager quelques secrets avec ce beau monstre. »

(Friedrich Nietzsche Le Gai Savoir Troisième livre)

 

« Homme libre, toujours tu chériras la mer » …

Ces deux-là ont de toute évidence partagé le même secret, un « secret douloureux qui (les) faisait languir ».

Le secret murmuré dans le coquillage que l'on pose sur son oreille. Enfant on y entend le ressac de la mer, et puis on apprend que ce n'est que le battement de son sang. Alors on est déçu.

Jusqu'au moment où l'on comprend que c'est, si l'on veut, la même chose.

 

(Et sinon ça n'intéresse personne mais je le dis quand même : moi aussi je trouve que c'est une condition de mon bonheur que de ne pas être propriétaire).

 

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