Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Notre humaine relation aux choses

« n°246 : Mathématiques.

Nous voulons introduire la subtilité et la rigueur des mathématiques dans toutes les sciences, pour autant que cela est possible, non pas parce que nous croyons que nous connaîtrons les choses de cette manière, mais au contraire pour établir par là notre humaine relation aux choses. Les mathématiques ne sont que le moyen de la connaissance universelle et ultime de l'homme. »

(Friedrich Nietzsche Le Gai Savoir Troisième livre)

 

En effet même dans l'objectivité apparemment maximale de certaines sciences, comme les mathématiques, il se fait toujours, aussi, un travail d'approfondissement subjectif (parfois conscient, parfois non).

Et réciproquement : même dans les disciplines centrées sur la connaissance de l'homme, l'établissement de notre humaine relation aux choses a tout à gagner à s'inspirer de la subtilité et la rigueur mathématiques. Les sciences sociales le savent depuis leur origine.

La philosophie depuis moins longtemps, qui a dû attendre Spinoza, Nietzsche, Marx, sinon pour le comprendre, du moins pour en tirer toutes les conséquences méthodologiques.

 

Les commentaires sont fermés.