Sujet vu en profondeur. Solution : Nemo.
Le verbicruciste ne s'est pas foulé je trouve sur ce coup-là, ça pourrait être tellement de choses, ce sujet des profondeurs.
Mais je le mets dans ce parcours à cause de ce personnage fascinant de Nemo.
Nemo le bien nommé, si énigmatique et effrayant, sombre comme les abysses où il a choisi de vivre. Un personnage bien nihiliste, mû par le tropisme du néant et de la pulsion de mort. Plus dans le style baudelairien Ô Mort vieux capitaine que dans le style Haddock.
Sans doute celle des créations de Jules Verne qui reste le plus marquée d'un romantisme noir, presque satanique.
Comme beaucoup, j'ai lu avec intérêt les romans de Jules durant mon enfance. Non sans sauter allègrement, comme beaucoup aussi je gage, les interminables descriptions (ce qui est injuste j'en conviens au regard du temps qu'il a dû passer à se documenter pour les écrire).
Malgré mon intérêt et mon plaisir, une chose me gênait dans ma lecture, mais encore trop confusément pour que je puisse vraiment le formuler.
C'est lorsque j'en ai relu certains à l'âge adulte que j'ai compris : qu'est-ce que ça manque de femmes, toutes ces histoires !
Ma préférée, sans doute parce que j'ai eu l'occasion de l'étudier au cours de mes études, et donc d'en explorer toutes les facettes, d'en percevoir toute la richesse, reste Voyage au centre de la Terre.
Ce roman présente d'ailleurs des similitudes de structure avec Vingt mille lieues sous les mers, mais dans un climat plus dynamique, positif.
Et puis là il y a une femme (un peu potiche certes mais bon).
Pour la suite, restons dans la marine (ou pas?) : dans le sillage d'une vedette (3 lettres).