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Le blog d'Ariane Beth - Page 462

  • D'ici demain

    Demain chers lecteurs vous saurez de qui est la phrase que j'ai trouvée au hasard de ma bibliothèque et que j'ai livrée à votre méditation dans la note "voilà voilà". Le suspense est à son comble, sauf pour ceux qui sont sûrs d'avoir trouvé naturellement. Et ceux-là franchement ont toute mon admiration car pour ma part je n'aurais jamais été capable de rendre cette phrase à son auteur et de la replacer dans le livre ad hoc.

    En tous cas nul doute que l'indice du Goncourt soit décisif, car les femmes prix Goncourt sont en nette minorité, il faut bien le reconnaître. L'auteur dont nous laisserons parler la phrase demain a eu quant à elle ce prix en 1984. "Enfin", avaient dit d'aucuns, qui ne comprenaient pas pourquoi ses livres n'avaient jusqu'alors pas été reconnus à hauteur de leur importance.

    D'autres avaient fait remarquer qu'il ne faut pas confondre prix Goncourt avec importance majeure, ni même avec talent, ni même avec écriture tout court.

    A vous d'en juger à partir du panel de livres goncourtés dont vous disposez. 

    Bref, je vous livre le dernier indice et non le moindre, le livre en question a été porté à l'écran par Jean-Jacques Annaud. Comme sont éliminés d'emblée La Guerre du Feu, ou encore l'Ours, dans lesquels les phrases sont faites de grognements, tout ceci devient de plus en plus transparent.

    Je m'avise écrivant ces lignes qu'il eût été passionnant de trouver une phrase faite de grognements, elle eût offert tant de possibilités d'interprétation. Qui sait, le hasard nous fera peut être ce cadeau un de ces jours.

    Cela dit le hasard n'a pas mal fait les choses avec cette phrase sur politique et problèmes personnels. Nos amis François ou Arnaud ou Manuel l'ont-ils assez méditée ? 

     

     

     

  • Indices ?

    Alors, quelques idées sur l'auteur de la phrase d'hier ?

    Pas si facile, hein ? J'ajoute des indices : le livre où se trouve cette phrase a donné lieu à un film. Par ailleurs il a valu à son auteur le prix Goncourt. Vous en déduisez donc qu'il s'agit d'un roman.

    Récapitulons

    un auteur qui est une femme (du siècle dernier)

    un roman, prix Goncourt, porté à l'écran.

     

    Oui mais Goncourt quelle année, et film de qui ?

    Eh bien cela constituera les indices de demain. Mais vous aurez trouvé d'ici là. 

  • Voilà voilà

    Voilà voilà. J'ai envie de mettre un mot (ou deux voire trois) dans ce blog, de venir ici causer un peu, sinon avec vous du moins pour vous, inconnus et incertains lecteurs, mais lecteurs un peu tout de même de temps en temps. Mais la question est parler de quoi ? En fait j'ai bien quelques machins sur le feu qui vous intéresseraient peut être chi lo sa, mais mon vieil aquabonisme me saisit. Car ces machins c'est rien que des machins qui demandent du boulot, genre lecture de textes de Freud, ou de Nietzsche, ou de Spinoza.

    D'où ma flemme aquaboniste. Quoique. Nous savons vous et moi ou en tous cas moi c'est sûr je sais depuis longtemps que la flemme ça n'existe pas. Les mots paresse, flemme, indolence, nonchalance and so on ne sont que des alibis pour 4 choses. Pour certains ce sera plutôt une chose ou l'autre. Pour moi c'est toujours les quatre à la fois. Bingo carton plein.

    1° La peur de ne pas arriver à faire ce qu'on se propose de faire.

    2° Le dépit de penser que ça ne sert à rien et ou que tout le monde s'en fout.

    3° Et qu'en plus ça rapporte même pas de fric.

    4° Et que bon de toutes façons dans une poignée d'années aucun d'entre nous ne sera plus là, ou alors dans un sale état. Et on a beau rester positif, faut bien dire qu'un Alzheimer complique un tantinet la fluidité de la lecture et ou de l'écriture.

     

    Voilà voilà. Et maintenant on fait quoi ? Ou bien j'enfonce le clou histoire de me et vous déprimer à mort, ou bien on tente autre chose. Oui hein on va faire plutôt comme ça.

    J'ai donc décidé myself pas plus tard qu'en insomniant cette nuit qu'il y aurait un truc marrant à faire, dont illico je vous livre le processus ci-dessous.

    1° Yeux fermés devant ma bibliothèque, je laisse aller ma main au hasard, je sors un bouquin.

    2° J'ouvre le bouquin au hasard, et yeux fermés toujours, je pose mon doigt sur la page.

    3 ° Le doigt ne pourra que pointer sur un mot, lequel mot ne pourra qu'être inclus dans une phrase. Sauf s'il s'agit d'une phrase nominale, auquel cas le mot sera la phrase à lui tout seul mais je ne l'exclurai pas pour autant j'ai l'esprit large.

    4° Je recopie consciencieusement la phrase sur la page.

    5° Je vous balance les fariboles & inepties que la phrase me suggère.

    OK, ready to go ?

     

    C'est la même chose, la même pitié, le même appel au secours, la même débilité du jugement, la même superstition disons, qui consiste à croire à la solution politique du problème personnel.

    Franchement, là je vous dis pour un coup d'essai c'est un coup de maître. Putain de phrase, hein ? Je vous jure que je n'ai pas triché.

     

    Bon ben on se la commente la prochaine fois. D'ici là devinez de qui elle est, et dans quel ouvrage. Un indice pour pas trop vous paumer : l'auteur est une femme.