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Portrait chinois

Sans me vanter c'est l'été. Or qui dit été dit vacances. Et qui dit vacances dit jeux. Voilà qui tombe bien, car si en temps normal je saisis toute occasion de jouer, alors en temps d'été, pensez donc. D'autant plus si c'est un été pourri où il s'agit de compenser autant que faire se peut les déplaisirs de la météo. Et Dieu m'illumine il semble bien que nous soyons dans ce cas de figure.

 

Jouons donc. Mais à quoi ? Pour le bridge il faut être quatre, et vous êtes tout de même un peu plus nombreux, lecteurs. Pour les échecs j'en suis tellement spécialiste que, Dieu me raboudine, je tuerais le suspense d'emblée. Quant à tous ces jeux fort en vogue où on tue un peu plus que le suspense, style roulette russe ou autre variation du jeu de pan t'es mort c'est moi le plus fort, faut être nationaliste et/ou religieux fondamentaliste et/ou avide de pouvoir pour le pouvoir et/ou d'argent pour l'argent. Bref compenser son impuissance à être humain en étant bête et méchant. Pour nous, Dieu nous spinozise, essayons d'échapper à ces tristes abjections, et jouons pour de bon.

 

Jouons à une variante du classique jeu du portrait, que je connais pour ma part sous le nom de « portrait chinois ». Ce qu'il peut avoir de chinois est pour moi de l'hébreu je le confesse, mais il est vrai que je ne suis pas spécialiste de langues orientales. Il serait plus exact de l'appeler portrait métaphorique et je pourrais vous faire un topo sur la métaphore, figure de style s'il en est, mais on a dit que c'étaient les vacances. Bref portrait chinois veut dire qu'il se dessine à partir de différents « si c'était ... ».

 

Et maintenant lecteur « tu vas creuser » pour deviner qui se cache derrière les métaphores. L'ennui c'est que tu n'as jusqu'ici que rarement réagi dans ce blog, si bien que le jeu risque de ne guère avancer sous la forme interactive qui en est pourtant la caractéristique. Mais bon, si tu n'inter-réagis pas trop, je ferai avec (c'est à dire sans) : Dieu me soliloque, j'ai l'habitude.

By the way : dois-je interpréter ton perdurant silence comme un désintérêt ? De mon persévérant verbiage se pourrait-il que, Dieu me karchérise, tu n'eusses rien cirer ? Ou s'agit-il de la neutralité bienveillante bien connue en terre freudienne. Mais laissons Freud pour l'heure puisque, Dieu me principedeplaisirise, on a dit que c'étaient les vacances.

 

Lors donc portrait chinois : si c'était un animal, un végétal, une couleur, un paysage, un plat etc. Alors voilà, ça y est, j'ai choisi quelqu'un. A propos de qui je vais m'employer à dire absolument n'importe quoi. Donc pas Montaigne ni Spinoza, puisque pour eux c'est fait. Ni Freud on fait un break, puisqu'on a dit que c'étaient les vacances.

 

Si c'était … ?

 

 

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