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... Et deux anagrammes

« Je me laisse aller comme je me trouve » écrit Montaigne.

 

Il s'agit tout à la fois de ses pensées, de sa vie, de son écriture, et fondamentalement, de son être. Une phrase qui signe un détachement, une joyeuse indifférence à l'égard du souci narcissique de l'image. Et tout autant un lâcher-prise envers les exigences d'un idéal moral (qui d'ailleurs ont plus souvent qu'à leur tour partie liée au narcissisme). De ce détachement naît la radicale énergie à s'adonner à la vie comme elle vient. Bref cette phrase dans sa simplicité est un des « oui » les plus forts qui aient été répondus à la vie.

 

Mais c'est pas tout ça, voici la clé des mots (peut être avez-vous trouvé tout à fait autre chose, là est le plaisir des charades).

1er et 6° : jeu. 2° et 7° : meuh. 3° : lait. 4° : salé. 5° : com' (= communication, càd en clair propagande pour vendre lessive, voiture, jeu vidéo, président de la république etc.). 8° : trou. 9° : vœux.

 

Passons à présent à la 2°charade.

 

Mon 1er est fin prêt.

Mon 2° est bien fatigué.

Mon 3° travaille dans la toile.

Mon 4° est une forme d'amour qui a oublié son début.

Mon 5° accompagnait souvent jadis une dame ou une damoiselle.

Nous sommes au tout début de mon 6°.

Ma 7° est d'autant plus forte qu'elle est fine.

Mon 8° est la lettre la plus tendre de l'alphabet.

Mon 9° est souvent concurrent de Truc ou de Machin.

 

Mon tout est une phrase de Spinoza. Spinoza ? Ben oui. Deuxième personne de ma trinité fétiche, c'était fatal qu'il se pointât. Vous direz que je ne me renouvelle guère. Mais vous savez quoi : ils le font pour moi.

Du coup vous subodorez j'imagine de qui sera la troisième phrase, support de ma troisième charade …

 

Mais auparavant vous aurez bien sûr la solution la prochaine fois. Et puis voici une deuxième anagramme-cadeau :

 

L'Ethique de Spinoza : quiz de philo séante.

 

 

 

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