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Atrophique

Vieillesse : dernière période de la vie, qui succède à la maturité, caractérisée par un affaiblissement global des fonctions physiologiques et des facultés mentales et par des modifications atrophiques des tissus et des organes.

 

Qui succède à la maturité : désolée Robert mais pas toujours non plus. Certains ne passent pas par la case maturité, ayant le talent de devenir vieux sans être adultes. Ça vous dit quelque chose normal c'est pas de moi. N'empêche il a raison Brel. C'est beau et rebelle « vieux mais pas adulte », ça fait style « ni putes ni soumises ».

Mais trêve de balivernes. Affaiblissement global des fonctions physiologiques et des facultés mentales : là on entre dans le vif du sujet, on atteint le noyau dur. On cesse de se payer de mots. Comme dit Nietzsche la physiologie c'est du concret réel, rien à voir avec délires & fantasmes philosophiques option platonisme et plus si affinités.

 

Les principales fonctions physiologiques sont la respiration la circulation du sang la digestion la perception-sensation et la motricité. Genre si tout ça fonctionne ensemble ou séparément en gros vous tenez encore la route. Maintenant le truc que je sais pas c'est si la physiologie homologuée par la fac de médecine inclut la pensée ou au moins la logistique ad hoc, neurones et le toutim, transmetteurs chimiques, conducteurs d'électricité ou ce qui y ressemble. Pour ma part je mettrais tout ça dans le package physiologie. Sinon où ?

Quand Robert parle de facultés mentales, je suppose qu'il l'entend ainsi. Mais comme une définition se doit d'être concise, il fait d'une pierre deux coups, entendant aussi par facultés mentales leur possible (je dis bien possible) résultat, à savoir la pensée. Réflexion, raisonnement, raison, intelligence, compréhension. Bref préhension des choses immatérielles, comme la préhension tout court permet de saisir les choses matérielles.

 

Vieillir est perdre sur les deux tableaux, globalement. Le physiologique se fait poussif le mental émoussé. Je veux bien. Enfin façon de parler. En vrai je veux pas du tout. Je fais tout pour que pas. Pas tout tout OK. Mais un peu tout. Contre l'érosion physiologique par exemple, un programme d'exercices tous les matins. Pour les connaisseuses : du Pilates combiné à du yoga. Mais sans aller jusqu'au marathon de Paris (et pourtant si je voulais je pourrirais je parie paske je cours pas vite mais je peux courir longtemps).

Quant à la dégénérescence de la caboche, paraît qu'elle se manifeste par le durcissement, la sclérose dans les circuits, la perte de plasticité neuronale. C'est donc de l'épaississement et non de l'élimage. Alors le fait est que Robert y se goure un peu dans sa définition avec le mot atrophique.

 

Atrophique ? Atrophique ? Est-ce que j'ai une gueule d'atrophique ?

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