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Cercle vicieux

Synthèse : Et si les cons étaient cons parce qu'ils sont méchants (en se payant le luxe de l'ignorer puisqu'ils sont cons) ? Et si les méchants étaient méchants parce qu'ils sont cons (mais eux ils sont assez méchants pour le savoir et forcément ça leur met les boules et ils ont envie de se venger de leur connerie sur les autres) ?

Je trouve que ça tient la route. C'est peut être un peu long et alambiqué, mais c'est ça les synthèses demandez à François H. Je dis cela en toute amitié, franchement François je l'aime bien, il n'est pas con et méchant le minimum, ce qui est rarissime dans sa partie où ça grouille de cumulards. Certes il pourrait mieux faire, mais au moins il essaie de faire, ce qui est rarissime dans sa partie où ça grouille de passifs agressifs. Bref. Je préfère briser là ce discours (faudrait pouvoir faire de même avec tous ceux qu'on va se taper pour les régionales).

Mais je vois pas pourquoi je m'énerve toute seule. C'est pas comme ça que je ferai avancer le schmilblic. (Oui je sais cette expression est de celle qui peuvent donner l'âge d'un locuteur aussi sûrement que le carbone 14 celle d'un vieux bout d'os. Je vous parle d'un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître.)

- Ach vous remarquez que je ne dis rien et reste dans un silence plein de neutralité bienveillante.

- Oui oui restez-y pour le moment si j'ai besoin de vous je suis assez grande pour vous sonner …

- Ach assez grande ça vous fait penser à

- Sigmund, si vous m'énervez trop je peux vous balancer une citation d'Onfray vous savez.

- Wer ? …

 

En fait si, je sais pourquoi je m'énerve sur les élections, les cons politiques médiatiques etc. « Il est impossible de traiter de bonne foi avec un sot. Mon jugement ne se corrompt pas seulement à la main d'un maître si impétueux, mais aussi ma conscience. » (Essais III,8 De l'art de conférer)

(Ah Montaigne, s'il n'existait pas faudrait vraiment l'inventer, hein ?)

Le vrai problème avec les vrais cons c'est qu'ils ont vite fait de vous rendre méchants, de vous corrompre la conscience. Car la connerie, précisons avec Montaigne, n'est pas l'ignorance ou l'erreur, mais les fautes morales qu'elles deviennent si on refuse le débat et le questionnement. Seul perseverare est diabolicum c'est connu. Et les vrais cons sont les cons persistants.

Quant au vrai problème avec les méchants, c'est qu'en vous sidérant de terreur, ils vous inhibent vite fait votre aptitude à la rationalité et à la pensée, bref ils vous rendent cons. Con méchant con, un cercle vicieux bien pervers.

 

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