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Convois

 

« Les chiens aboient la caravane passe. »

 

Dit le bon sens caravanier. À quoi le bon sens canin ne manquera pas de répliquer : les chameaux blatèrent, la meute trace.

Tout dépend de quel point de vue on se place.

 

Le débat se complique si l'on poursuit : qui va à la chasse (avec ou sans son chien) perd sa place (au choix dans la caravane, la niche ou le chenil).

Bref ce qu'il y a de plus clair c'est qu'un clou chasse l'autre.

 

À propos de clou, encore un proverbe fait pour remuer le couteau dans ma plaie phobique.

Par exemple là je ne me vois ni du côté des chiens ni de celui des chameaux. Ou dromadaires je sais pas (faudrait que je travaille cette histoire de bosses).

D'ailleurs avouez qu'on dit rarement à quelqu'un qu'il est chien ou chameau dans l'intention de lui faire plaisir. On doit s'attendre à une riposte cinglante :

« Dromadaire, dromadaire, est-ce que j'ai une gueule de dromadaire ? »

 

De toutes façons pour revenir à moi (ce qui est bien l'essentiel), j'ai tendance à ressentir tout animal comme menaçant. Sauf les tout petits, mais à condition qu'ils n'aillent pas vite.

Genre l'escargot, mon favori. On voit tout de suite qu'il se sent lui aussi plus menacé que menaçant.

L'escargot limace la poule déboule.

 

Je sais je ne suis pas rationnelle sur ce point (et c'est bien le seul). Vu que le pire prédateur sur terre est l'être humain. Y compris et surtout pour lui-même.

Chose vérifiée depuis la nuit des temps, particulièrement dans les époques obscures où les lumières ont surtout brillé par leur absence.

Je ne dis pas cela pour déblatérer sur la nôtre.

 

Quoique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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