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Ps 127 (1/5) Cet homme c'est toi

Salomon est nommé dans l'incipit, ce qui m'amène à rappeler l'histoire de sa naissance, pour me demander quel type d'héritage constitue ce fils-là (cf v.3 du psaume).

Tout commence par le coup de foudre de David pour Bethsabée. David est déjà marié, Bethsabée aussi, à Uri le Hittite, allié du royaume. Mais David, dans son cynisme d'homme de pouvoir, n'hésite pas longtemps pour faire selon son bon plaisir.

Il se débrouille pour que le mari gênant soit tué à la guerre, puis épouse Bethsabée. Et avec la bénédiction de YHWH en prime, il n'en doute pas : la preuve ils ont un fils.

C'est alors (2° livre de Samuel chap12) qu'entre en scène un empêcheur de tourner en rond, un grain de sable, bref le prophète Nathan.

« David, je vais te raconter l'histoire d'un mec. C'est un grand, un riche, il a entre autres un énorme cheptel de brebis. Un jour il voit une autre brebis et il la veut en plus de tout le reste. Or la brebis appartient à un pauvre homme qui pour sa part n'a qu'elle. Mais le riche fait quand même tuer le pauvre pour lui prendre la brebis. »

Dis-moi Majesté, enchaîne Nathan, que penses-tu de cet homme ?

Et David de répondre ce mec est un salaud, il mérite la mort. Alors Nathan cet homme c'est toi. Tu percutes le problème ? YHWH t'a choisi, fait vaincre Goliath, donné le royaume à la mort de Saül, et tout ça pour en arriver là : décevant, non ?

David l'admet. Mais il ne va pas s'en tirer à si bon compte. Nathan lui prédit la mort du fils qu'il a eu avec Bethsabée. Efficacité de la parole prophétique : l'enfant tombe malade. David arrête de manger, de se laver, de se raser, passe son temps en prière, implorant le pardon de YHWH : j'ai eu tort, mais ne te venge pas sur l'enfant.

Peine perdue, l'enfant meurt.

David se lève de terre. Il se baigne, se parfume et change de tunique. Il va se prosterner dans la maison de YHWH.

Puis rentre chez lui et se fait servir un bon repas, ce qui choque les serviteurs (qui pourtant en voyaient des vertes et des pas mûres). Pour que l'enfant vive, tu jeûnais et tu pleurais, et maintenant qu'il est mort, tu manges !

David dit : oui, quand l'enfant était vivant, j'ai jeûné et pleuré en me disant qui sait, YHWH me graciera et l'enfant vivra. Maintenant il est mort, pourquoi jeûnerais-je ?

Puis (charmant euphémisme) David console Bethsabée.

 

 

 

 

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