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Atchoum

Très construit pour une onomatopée. On pourrait se contenter, il me semble, de tch, ou de tchi.

Mais soit, la création d'onomatopées est un genre littéraire qui peut prétendre aussi bien qu'un autre à la sophistication. Atchoum mérite donc une analyse approfondie.

 

At est-il le début du mot attention ?

 

« Truculent : ça monsieur lorsque vous pétunez

La vapeur du tabac vous sort-elle du nez

Sans qu'un voisin ne crie au feu de cheminée »

 

« Attention, alerte ! Menace d'explosion sternutatoire. La population est priée de gagner immédiatement les abris prévus à cet effet. Je répète : menace d'explosion sternutatoire ... »

(C'est vrai qu'en ces temps épidémiques, un plan orsec anti-atchoum est une évidence).

 

La finale en oum ne peut qu'évoquer, elle, le son émis par un yogi en posture de lotus. De fait ce son se module en a-oum : on y reconnaît notre onomatopée, sous une forme que l'amuïssement des consonnes adoucit et empreint de zénitude.

 

En rapprochant ces deux observations, on doit conclure que l'onomatopée atchoum est la formule d'une résilience :

une perturbation du prana, suivie d'éclatement et de dégâts collatéraux en forme de postillons, résolue par l'effet apaisant d'une séance de yoga.

 

Mais comment terminer cette analyse aussi indispensable que magistrale sans mentionner qu'Atchoum est aussi, surtout, un des sept nains du dessin animé.

Puis, passant du dessin animé à la BD, après les nains nous rencontrons logiquement les Stroumpfs.

Stroumpf : onomatopée bien appropriée aussi à l'éternuement.

 

Commentaires

  • Je connaissait aussi "Atchi !" pour un petit éternument sec et aigu.

  • C'est comme le rire j'imagine, chacun son style ...

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