On a prisé son commissaire. Réponse : Simenon.
Grande astuce des verbicrucistes, jouer sur la polysémie : le commissaire priseur prise, comme on prise Simenon dont le héros commissaire, lui, ne prise pas, mais fume la pipe. (Haha hein?)
Pourquoi la pipe au fait ? Simenon a voulu de toute évidence démarquer son héros des personnages du polar américain, toujours clope au bec et whisky à la main. Camper face au romanesque Marlowe un Jules Maigret pépère, qui se pose à la table d'un café de province profonde pour fumer sa pipe, et siroter son verre de bière. Mais n'en est pas moins un génie de perspicacité.
La pipe de Maigret, on peut y voir aussi, pourquoi pas, une allusion à Magritte, genre « ceci n'est pas un policier de roman ». Tiens je m'aperçois que leurs noms (hasard total évidemment, mais c'est rigolo) sont des anagrammes, à une lettre près.
Et du T au thé, nous voici devant une autre figure du polar, la grande Agatha Christie, avec son impeccable Hercule Poirot.
Simenon, Magritte, Poirot ...
Du coup la suite s'impose : chou de Bruxelles (11 lettres).