Voilà voilà. J'ai envie de mettre un mot (ou deux voire trois) dans ce blog, de venir ici causer un peu, sinon avec vous du moins pour vous, inconnus et incertains lecteurs, mais lecteurs un peu tout de même de temps en temps. Mais la question est parler de quoi ? En fait j'ai bien quelques machins sur le feu qui vous intéresseraient peut être chi lo sa, mais mon vieil aquabonisme me saisit. Car ces machins c'est rien que des machins qui demandent du boulot, genre lecture de textes de Freud, ou de Nietzsche, ou de Spinoza.
D'où ma flemme aquaboniste. Quoique. Nous savons vous et moi ou en tous cas moi c'est sûr je sais depuis longtemps que la flemme ça n'existe pas. Les mots paresse, flemme, indolence, nonchalance and so on ne sont que des alibis pour 4 choses. Pour certains ce sera plutôt une chose ou l'autre. Pour moi c'est toujours les quatre à la fois. Bingo carton plein.
1° La peur de ne pas arriver à faire ce qu'on se propose de faire.
2° Le dépit de penser que ça ne sert à rien et ou que tout le monde s'en fout.
3° Et qu'en plus ça rapporte même pas de fric.
4° Et que bon de toutes façons dans une poignée d'années aucun d'entre nous ne sera plus là, ou alors dans un sale état. Et on a beau rester positif, faut bien dire qu'un Alzheimer complique un tantinet la fluidité de la lecture et ou de l'écriture.
Voilà voilà. Et maintenant on fait quoi ? Ou bien j'enfonce le clou histoire de me et vous déprimer à mort, ou bien on tente autre chose. Oui hein on va faire plutôt comme ça.
J'ai donc décidé myself pas plus tard qu'en insomniant cette nuit qu'il y aurait un truc marrant à faire, dont illico je vous livre le processus ci-dessous.
1° Yeux fermés devant ma bibliothèque, je laisse aller ma main au hasard, je sors un bouquin.
2° J'ouvre le bouquin au hasard, et yeux fermés toujours, je pose mon doigt sur la page.
3 ° Le doigt ne pourra que pointer sur un mot, lequel mot ne pourra qu'être inclus dans une phrase. Sauf s'il s'agit d'une phrase nominale, auquel cas le mot sera la phrase à lui tout seul mais je ne l'exclurai pas pour autant j'ai l'esprit large.
4° Je recopie consciencieusement la phrase sur la page.
5° Je vous balance les fariboles & inepties que la phrase me suggère.
OK, ready to go ?
C'est la même chose, la même pitié, le même appel au secours, la même débilité du jugement, la même superstition disons, qui consiste à croire à la solution politique du problème personnel.
Franchement, là je vous dis pour un coup d'essai c'est un coup de maître. Putain de phrase, hein ? Je vous jure que je n'ai pas triché.
Bon ben on se la commente la prochaine fois. D'ici là devinez de qui elle est, et dans quel ouvrage. Un indice pour pas trop vous paumer : l'auteur est une femme.