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Blog - Page 315

  • La vie en rose

     

    Lectrice, lecteur, sans me vanter le latin décline.

    Quand on dit décliner il y a deux cas en général (je parle de cas de figure, bien sûr, sinon le latin a six cas) (facile à retenir avec rosa rosa rosam) (six cas six roses) (et in vino veritas) 

    1) on entend par là que ça baisse, que ça va pas vers le bon. C'est le déclin.

    2) on parle morpho-syntaxe. Les noms et pronoms changent de forme selon leur fonction dans la phrase. C'est la déclinaison.

    Actuellement le latin décline aux deux sens. Ou plus exactement il décline d'autant moins au second qu'il décline au premier.

    Il décline d'autant plus au premier qu'il y a moins de discipuli et discipulae pour le décliner au second cum leurs magistris.

     

    Le latin décline doublement, et sans me vanter moi aussi. Et aux deux cas pareil.

    Passons sur le premier cas.

    Pour le second, memento, lector : souvent dans ce blog je me suis employée à parcourir un paradigme, une série.* Voilà qui peut s'apparenter a priori (a posteriori aussi) (en tous cas grosso modo) à une déclinaison.

    - Ach Ariane warum rappelieren ça ? Vielleicht haben Sie besoin de vous rassurieren sur vos Kapazitäten ?

    - Pff, Sigmund ... y a des moments vous êtes limite lourd à chercher toujours des interprétations à tout. Finalement Onfray ...

    - Ach Ariane es ist so meskinisch de me balanzieren ce Herr Onfray ...

    - Ne prenez pas la mouche, Sigmund, je vous taquine ! Ne me dites pas que vous perdez votre sens de l'humour ?

    Cela dit il a une fois de plus tapé juste, ce sacré papa Freud. Si je rappelle mes déclinaisons scribouillardes, ne serait-ce pas pour me convaincre que je ne suis pas si déclinante ? (Telle la rose à Ronsard) (Las voyez comme en peu d'espace ...) (sic transit vae victis et cetera).

     

    Bref de rose en rose et de feuille en feuille j'ai atterri dans les pages roses du dico. Et voilà comment je me propose à présent, hic et nunc, de faire un petit parcours de citations latines.

     

    *Cf dans ce blog entre autres Abécédaire (fév 2014) Chiffres (sept 2015) Proverbes (fév 2017) ...

     

     

     

  • Cadeau

    Les meilleures choses ont une fin.

    (Et les pires aussi d'ailleurs) (faut espérer du moins)

    (sauf que leur fin on l'attend plus longtemps)

    (vu que le temps nous paraît plus long).

    Bref et quoi qu'il en soit de celle-ci, je m'en vais clore ce parcours de tags.

     

    Je sais pas vous, mais je me suis souvent dit durant cette lecture que j'aurais aimé en rencontrer, de ces tagueurs z'et gueureuses.

    Pour leur subtilité et leur sens de l'humour, leur logique et leur créativité, leur aptitude à rendre les mots parlants.

    Depuis le temps plusieurs ont dû mourir. Que sont devenus les autres ?

    Ont-ils trouvé d'autres interlocuteurs qu'un mur ?

    Leur parole a-t-elle pu sortir de l'anonymat ?

    Sans doute ces questions n'ont-elles pas grand sens.

    Ce qu'ils ont écrit, ils l'ont écrit c'est tout.

    Comme ça leur venait et comme ils ont pu.

    Coup de sang, coup de blues, philosophie, poésie, militantisme.

    Et parfois simple et enfantine joie, à laquelle je laisse le dernier mot

     

     Ceci est un acte gratuit Bisous !

    (Chalon sur Saône, 2016)

     

  • Vanitas vanitatum

    Puisqu'on en parlait la dernière fois, posons la question : en quoi consiste l'expérience de vivre ?

    Qui se lance ? … Oui, élève Schopenhauer ?

     

    Tout Terrien finit en rien (Bruxelles, 1995)

    Ah oui, vu comme ça, ça calme ...

     

    Sans compter en plus si on y va par là en un sens 

    Dès le début il n'y avait pas de commencement (Bruxelles, 2010)

     

    Pas faux. Du coup on est comme qui dirait dans l'impasse ...

    Ouais, et pas au bout de nos peines

     

    OK mais au moins on a renoncé aux illusions qu'on a pu avoir genre

    Le futur c'était mieux avant (Soulac sur mer, 2012)

     

    Oui OK d'accord bref si on résume la situation

    Jusqu'ici tout va mal (Strasbourg, 2009)

     

    Clair. Et c'est pas demain la veille que ça va changer

     

    Mais c'est pas une raison pour se laisser abattre, parce qu'il y a au moins un truc sûr

    C'est la vie ça va passer (Paris 11°, 2013)

     

    Consolant, non ?