« Ce II°siècle m'intéresse parce qu'il fut, pour un temps fort long, celui des derniers hommes libres.
En ce qui nous concerne nous sommes peut être fort loin de ce temps-là. »
(Marguerite Yourcenar. Carnets de notes de 'Mémoires d'Hadrien')
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« Ce II°siècle m'intéresse parce qu'il fut, pour un temps fort long, celui des derniers hommes libres.
En ce qui nous concerne nous sommes peut être fort loin de ce temps-là. »
(Marguerite Yourcenar. Carnets de notes de 'Mémoires d'Hadrien')
« Je me suis assez vite aperçue que j'écrivais la vie d'un grand homme.
De là, plus de respect de la vérité, plus d'attention, et, de ma part, plus de silence. »
(Marguerite Yourcenar. Carnets de notes de 'Mémoires d'Hadrien')
« L'homme passionné de vérité, ou du moins d'exactitude, est le plus souvent capable de s'apercevoir, comme Pilate, que la vérité n'est pas pure.
De là, mêlés aux affirmations les plus directes, des hésitations, des replis, des détours qu'un esprit plus conventionnel n'aurait pas.
À certains moments, d'ailleurs peu nombreux, il m'est même arrivé de sentir que l'empereur mentait.
Il fallait donc le laisser mentir comme nous tous. »
(Marguerite Yourcenar. Carnets de notes de 'Mémoires d'Hadrien')