Féminin en ce qui concerne l'intelligence. Solution : genre.
Raison aussi est du genre féminin, je dis ça je dis rien. Et finesse, perspicacité, sagacité.
Bon oui c'est vrai ce que je dis est totalement impertinent (sans pertinence j'entends), vu qu'au petit jeu de se renvoyer les mots comme des balles, ça peut durer indéfiniment. Avantage (masculin), égalité (féminin), avantage, égalité ...
Faudrait donc arrêter de considérer ces questions de genre comme un match, non ?
Vaste et passionnante question en revanche que celle du sexe des mots. Elle en dit long sur le type de société, le mode de civilisation. Par exemple le fait qu'en français il n'existe pas de neutre.
J'ai tendance à penser l'existence du neutre comme le signe que la catégorie humain prime sur le genre. Mais peut être suis-je trop optimiste. Peut être est-elle conçue non comme un au-delà de la partition, mais comme un en-deçà.
Genre das Kind en allemand (l'enfant). La preuve par la suite : kind-fille, adolescente, devient das Mädchen, reste neutre donc, tandis que kind-garçon devient der Junge.
J'arrête là, mes élucubrations sont bien hasardeuses je le reconnais, vu le niveau de mes connaissances linguistiques. J'imagine que le Leser, la Leserin, pour peu qu'il (elle) soit versé(e) dans ces domaines doit déjà bondir.
C'est fatigant, l'écriture inclusive, hein ? Fatigant à écrire, mais fatigant à lire aussi. Sur le principe égalitaire qui la sous-tend, rien à redire. Mais en pratique pfff. Ce qui serait sympa serait d'avoir la liberté d'accorder ou pas, de passer d'un genre à l'autre souplement. Sauf que ça poserait des problèmes dans l'enseignement de la langue. La grammaire vaut mieux que ce soit clair pour les enfants, ils baignent déjà dans tellement de flou.
Enfin tant que je peux parler pour ne rien dire, hein ...
Malgré les apparences, nous restons dans la thématique du langage avec : le soigneur pour la guérison (9 lettres).