Problème bancaire. Solution : braquage.
Activité favorite des précédents, pour des résultats variables il faut bien le dire. En fait la présence dans les environs de leur meilleur ennemi le buveur de limonade suffisait à saccager le doux espoir de palper de précieux cailloux sortis des coffres de la banque.
Et c'était la retombée bête et brutale dans la rugueuse réalité, en l'occurrence sous les espèces d'une montagne de cailloux à casser au pénitencier. Dans ces cas-là, l'heure du repas paraît toujours si loin … Tais-toi Averell !
Figure-toi, lecteur-trice, que j'ai connu quelqu'un qui avait participé au casse d'une banque.
Il avait écopé d'un nombre non négligeable d'années de prison. En fait, expliquait-il, c'était trop bête : l'opération avait été minutieusement préparée, tout avait bien marché, et la police courrait encore après la bande, si elle n'avait compté dans ses rangs une sorte d'Averell. Lequel avait mangé la consigne d'attendre avant d'écouler les grosses coupures numérotées …
Il paraît que les braqueurs se font souvent avoir comme ça. Un psy dirait, va savoir, qu'inconsciemment ils cherchent une reconnaissance et/ou une punition ?
Pour en revenir au voleur dont je parle, la prison eut pour lui un bénéfice secondaire : son avocate tomba amoureuse de lui (ça aussi il paraît que ça arrive plus souvent qu'on ne croit), ils se marièrent, et que croyez-vous qu'il arriva ? Il s'empressa de la cocufier.
Moralité (si j'ose dire) : truand un jour truand toujours.
Mais n'omettons pas de remarquer pour finir : bien plus régulièrement (re-si j'ose dire) que pour la banque, le risque de braquage est pour ses clients : fraisbancairesexorbitants en 25 lettres et en un mot.
« Bon appétit Messieurs », hein ?
Pour le dire avec Ruy Blas, et ménager ainsi une transition vers : plateaux à tartines (6 lettres).